Les dessins animés sont très populaires auprès des enfants. Peut-être que vos propres enfants les adorent, tout comme vous les aimiez lorsque vous étiez petit !
Cependant, les temps ont bien changé depuis les dessins animés éducatifs comme Dora l’exploratrice, où le contenu était entièrement axé sur l’apprentissage.
Aujourd’hui, ils peuvent parfois contenir beaucoup de violence, de représentations homosexuelles et de sexualité excessive, ce qui a un impact très visible sur les tout-petits.
Cela soulève donc un dilemme chez de nombreux parents : faut-il interdire, contrôler ou dialoguer ?
Dans cet article, Famille 2.0 a recueilli les opinions d’autres parents africains afin que vous puissiez vous faire votre propre idée.
La diversité culturelle : un facteur à ne pas négliger !
Il est important de prendre en compte les différences culturelles dans la manière dont les dessins animés sont perçus.
Les restrictions d’âge associées aux dessins animés sont souvent influencées par la culture occidentale, ce qui ne correspond pas nécessairement aux réalités africaines.
Par exemple, une interdiction pour les moins de 10 ans peut être jugée plus appropriée pour un enfant de 12 ans en raison des normes éducatives locales.
Il est donc essentiel de tenir compte de ces différences culturelles lorsqu’il s’agit d’évaluer leur l’impact sur les enfants africains.
Option 1 : Interdire
Certains parents africains ont choisi de bloquer certaines chaînes à la maison ou de les interdire complètement à leurs enfants. Voici les dix dessins animés les plus détestés par les parents africains :
- Les Simpsons
- Bienvenue chez Loud
- Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir
- Les Sisters
- Les Petits Diables
- Défis extrêmes
- Bob l’éponge
Ces dessins animés sont critiqués en raison de la vulgarisation de l’homosexualité et du langage obscène utilisé. Certains parents estiment que l’interdiction de ces dessins animés est nécessaire pour protéger leurs enfants de ces influences néfastes.
Option 2 : Dialoguer avec l’enfant
D’autres parents africains ont choisi d’adopter une approche plus ouverte en dialoguant avec leurs enfants à propos des dessins animés.
Par exemple, Dad Jorel EDGARD, un parent, explique qu’il regarde les dessins animés avec ses enfants et leur explique pourquoi ils ne doivent pas reproduire certains comportements négatifs.
Cependant, un défi majeur est que les enfants ont souvent tendance à reproduire ce qu’ils voient plutôt que ce qu’ils entendent, surtout lorsqu’ils sont très jeunes.
Cela soulève la question de savoir si le simple fait de dialoguer est suffisant pour contrer les effets négatifs des dessins animés.
Option 3 : Retirer la télé de l’éducation
Face à la difficulté de choisir entre interdire, dialoguer ou contrôler les dessins animés, certains parents africains ont pris la décision radicale de retirer complètement la télévision de l’éducation de leurs enfants.
À la place, ils privilégient les jeux de société, les ateliers de formation et les sorties en extérieur. Ils estiment que cette mesure permet d’éviter l’exposition de leurs enfants à des contenus potentiellement inappropriés.
Cependant, il convient de se demander si cette mesure est réellement efficace, compte tenu du fait que les enfants peuvent être exposés aux dessins animés à l’extérieur de leur domicile, que ce soit chez des amis ou à l’école.
En conclusion, il est évident que les opinions sur l’interdiction des dessins animés divergent parmi les parents africains.
Certains parents estiment qu’il est préférable de contrôler strictement ce que leurs enfants regardent pour les protéger des contenus inappropriés, tandis que d’autres préfèrent dialoguer avec leurs enfants pour les sensibiliser aux comportements et aux valeurs appropriés.
Une troisième option consiste à retirer la télévision de l’éducation, bien que son efficacité puisse être remise en question. La décision finale vous revient , en tenant compte des valeurs culturelles, des normes sociales et de l’éducation de votre famille.