La pré-éclampsie est une des complications les plus courantes de la grossesse. Il s’agit d’une apparition ou d’une aggravation d’une hypertension déjà existante associée à la présence de protéines dans l’urine.
Elle apparait généralement aux environs de la 20ᵉ semaine et lorsqu’elle n’est pas assez vite prise ne charge, les conséquences pour la mère et pour l’enfant peuvent être catastrophiques.
Pourtant classée troisième cause de mortalité dans le monde, force est de constater que de nombreuses femmes et futures mères ignorent véritablement de quoi il s’agit.
» À 20 semaines, le docteur m’a dit qu’il fallait mettre un terme à ma grossesse pour sauver ma vie… »
Lorsque j’ai conçu, j’étais la femme la plus heureuse au monde et j’avais planifié comment allait se passer toute ma grossesse. Je savais d’avance que ce ne serait pas une balade de santé.
Alors que les semaines avançaient, je vaquais à mes occupations sans soucis. Dès la quatorzième semaine, j’ai constaté, j’ai commencé à remarquer des changements. D’ailleurs, mon entourage également avait constaté que mon visage et mes pieds étaient particulièrement enflés.
« Ils m’ont demandé de ne pas paniquer…«
Une amie a fini par me convaincre deux semaines plus tard que cela n’avait rien de normal il fallait que j’aille à l’hôpital ce que j’ai fait aussitôt et c’est là que le premier diagnostic est tombé. J’avais les symptômes d’une pré-éclampsie. On m’a demandé de faire certains examens et mon analyse urinaire était positive alors que ma tension artérielle était de 150/100.
Ils m’ont demandé de ne pas paniquer et m’ont prescrit des médicaments. À ce moment a commencé le ballet des visites malheureusement pour moi mon taux de protéines dans les urines augmentait et ma tension par ailleurs avait atteint 220/130 et n’a plus bougé. Je vivais pratiquement à l’hôpital, ma vision s’amenuisait, j’avais de violents maux de tête.
À 20 semaines, les médecins m’ont annoncé qu’on devait interrompre pour sauver ma vie bien que l’enfant aille bien. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, car pour moi, je serai bientôt maman. Mon mari et moi avons décidé d’aller dans un autre hôpital, le verdict était le même.
Mon corps continuait de gonfler malgré toutes les perfusions et tous les comprimés que je prenais, ma famille me suppliait d’accepter l’opération.
Finalement, au bout de la 27ᵉ semaine, j’ai baissé les bras, j’étais à l’article de la mort. Nous sommes passés au bloc opératoire et le docteur m’a proposé une injection à faire au bébé pour qu’il ait une chance de s’en tirer. Nos chances étaient de 50/50, bébé et moi.
Finalement grâce à une équipe expérimentée mon bébé est arrivé avec 1.2 kg.il est resté encore quelque temps dans la couveuse puis nous avons pu retourner à la maison. Je suis tellement reconnaissante à Dieu chaque fois que je le regarde. Mme Suzy O.
» Je souffrais d’une pré-éclampsie aggravée et d’une insuffisance rénale… »
Il y a deux ans, j’ai été précipité à l’hôpital et directement en salle d’accouchement. Je souffrais d’une pré-éclampsie sévère et d’insuffisance rénale qui auraient été fatal pour le bébé et moi. J’entendais les médecins et les infirmières courraient par ci par là Toutes les 15 minutes, je recevais des injections pour contrôler ma pression artérielle. Mais cela n’était d’aucune aide.
« J’ai perdu conscience… »
Finalement, j’ai perdu conscience et lorsque je suis revenue à moi, j’étais déjà en salle d’opération. J’ai entendu le docteur me dire que mon enfant n’allait pas s’en tirer et probablement moi également. Alors, ils ont décidé de se concentrer sur moi, car je pourrais faire d’autres enfants si je le voulais. Il a dit à l’infirmière que mon bébé était noyé dans les fluides et qu’il n’entendait pas son cœur. Il était quasiment impossible qu’il ait survécu.
Mon mari qui était présent a tenu ma main et a souri pour me rassurer. Nous avons fait une courte prière et il a dû ressortir, car c’était une opération très délicate.
On ne m’a pas permis de m’endormir parce que je courrai le risque de ne pas me réveiller. Ils ont donc juste couvert la partie de l’abdomen qu’on opérait. Je ne voyais rien de ce qui se passait, je priais juste que Dieu me fasse grâce.
Quelques minutes, j’ai entendu le cri d’un bébé, j’ai demandé le genre. Ils m’ont répondu que c’était une fille et j’étais folle de joie.
Ma fille est arrivée sans complications bien que prématurée(24 semaines). Nous avons encore passé encore un peu de temps à l’hôpital le temps pour elle de gagner en poids. aujourd’hui bébé Miracle a deux ans et c’est mon rayon de soleil. Mme. Tshepang R
“J’ai frôlé la césarienne à cause de la pré-éclampsie… ”
prénatale
Il y a huit ans, j’ai découvert que j’étais enceinte. Jeunes mariés, nous étions fous de joie mon époux et moi. Ma grossesse, c’est très bien passé sans aucune complication. J’ai assisté à toutes mes visites prénatales et mes résultats étaient assez satisfaisants, eux aussi.
À une semaine du terme, je me suis réveillée et lorsque j’ai voulu aller me soulager, j’ai constaté que j’avais quelques gouttes de sang dans le slip. Mon mari avons décidé de nous rendre à l’hôpital, afin de contrôler. après consultation le docteur décide de nous envoyer en salle d’accouchement, car le col était déjà ouvert à 6.
Arrivés en salle d’accouchement, les infirmières ont décidé de prendre les paramètres comme la procédure normale l’exige. C’est là qu’elles constatent que ma pression artérielle est anormalement élevée .J’étais en train de faire une pré-éclampsie.
« Madame, vous risquez de faire une éclampsie… »
Pendant que l’enfant continuait sa progression vers la sortie ma pression augmentait. Curieusement, je ne ressentais rien d’anormal, je voyais juste les infirmières s’affoler. Elles m’ont placé sous perfusion.
Toutes les 15 minutes, elles injectaient un produit pour baisser ma tension et contrôlaient les battements de cœur du bébé. Et puis l’une d’elles s’est exclamée : ”Madame, vous risquez de faire une éclampsie, il va falloir qu’on vous conduise au bloc.”
C’est seulement là que j’ai réalisé que ce qui se passait était grave. J’ai commencé à prier ensuite à parler à mon bébé dans mon ventre la suppliant de sortir avant la césarienne. Heureusement pour moi, ma princesse m’a écouté. Alors qu’on préparait le bloc, elle a décidé de faire son entrée dans ce monde.
Cependant, tout n’était pas fini, car malheureusement la pression artérielle a refusé de chuter. Il a fallu donc pendant plus de trois jours me surveiller à chaque moment et veiller à ce que je dorme suffisamment et que je boive correctement mes médicaments. J’ai encore des frissons quand, je me souviens que j’ai frôlé l’opération à cause d’une pré-éclampsie. Mme Emmanuella K.
Dès les premiers signes que vous êtes enceinte, il est de ce fait important de bien se faire suivre. Découvrez dans cet article comment choisir votre gynécologue pour les visites prénatales ?